Point de vue de Kamui :

Une fois dans la salle, A.J ce précipite vers moi en souriant et me serre dans ses bras, Andreï émets un raclement de gorge, ce qui fait qu’A.J me lâche et me laisse enfin respiré, je reprends mon souffle et dis d’une petite voix :

-          Mais quel pot-de-colle, tu voulais faire quoi là, m’étouffé ? lui demandais-je.

Il me regarde avec son p’tit air bête et me dit qu’il s’excuse, j’lui souris légèrement, Andreï pose sa main dans mon dos et me tend un verre d’eau fraiche, je lui souris tendrement, il fait de même…

A.J nous regarde, il a un air mauvais en voyant notre attitude l’un envers l’autre, et tout- a coup, il me’ tire le bras me faisant tombé sur ses genoux, il me sourit et la j’explose légèrement :

        -     Bordel, mais qu’est ce qui te prends A.J ? Aya avait raison, c’est la semaine la plus pourrie que j’ai depuis un baye !

A ces mots, le visage d’Andreï ce terni, et je comprends alors que je l’ai vexé, je me lève, le regarde et lui souris en disant :

-          Enfin, a quelque exception près !

Il me sourit, et j’me tourne vers A.J et lui adresse un regard furibond tout en continuant :

-          Cédric avait raison aussi, même marié et sachant que j’suis déjà pris, tu continue a me dragué et à me vouloir pour toi ! lui dis-je mécontent.

-          Cédric, ce serai pas l’autre tapette de mannequin avec qui tu as baisé pendant un moment après notre rupture ? me lance- t-il d’un air dédaigneux.

-          Non, je ne baisais pas avec une tapette, comme tu dis, je faisais l’amour avec Cédric, enfin, même si on s’aimait pas d’amour, c’était affectueux, même si je doute que tu puisses comprendre ! lui dis-je méchamment.

Andreï voyant que je m’efforçais à resté calme me posa une fois de plus sa main dans le dos, je me tourne légèrement et lui adresse un bref sourire, qu’il me rend.

Puis, nous nous asseyons tout deux côte à côte en face d’A.J, et commençons l’entretien, il nous parle de son futur divorce, en omettant pas de me faire quelques sous entendu et quelques réflexions bien senti au passage !

1h00 plus tard, Andreï lui dit que nous avons une réunion importante dans peu de temps et que de ce fait nous sommes dans l’obligation de mettre fin à notre entretien.

A.J ce lève et part en adressant un dernier regard noir à Andreï, quand à moi, il me sourit et s’avance en voulant m’embrassé, mais je le repousse assez violement.

Après son départ, je ne décolère pas, pendant tout le temps de cet entretien, il n’a pas arrêté de faire des sous-entendus et des réflexions foireuses sur toutes sortes de choses me concernant…

-          Kamui, ça va ? me demande Andreï, visiblement inquiet.

-          Oui, pourquoi ? lui demandais-je essayant de me calmer.

-          Et bien, tu es tellement rouge que j’ai l’impression que de la fumée peut sortir à tout moment de tes oreilles ! me dit t-il en un petit sourire.

-          Non, je vais bien. Dis-je en souriant moi-même.

C’est juste que cet abruti sait comment m’énerver, et je trouve ça crétin et vraiment méchant de faire autant de sous-entendu, uniquement pour me blesser ! Dis-je cette fois au bord des larmes.

Voyant que je vais craquer, Andreï s’approche et me prends dans ses bras, me caressant affectueusement le dos. Je calle ma tête au creux de son cou et sens mes larmes couler le long de mes joues, doucement il me caresse les cheveux, et au fur et a mesure ses caresses et son odeur réussissent à m’apaiser, il ce détache alors quelque peu de moi et sèche mes larmes de sa main qui caressait mes cheveux, et me sourit. Je le regard en souriant timidement et m’avance légèrement sur la pointe des pieds et lui dépose un petit baiser sur la commissure des lèvres avant de me reculer.

Andreï me sourit, et avance ces lèvres jusqu’aux miennes, et de sa langue vient doucement quémander l’entrer pour rejoindre sa jumelle, j’entre-ouvre mes lèvres, lui laissant ainsi l’accès, sa langue rejoint rapidement la mienne et une danse sensuelle et langoureuse s’installe, nos langues se cherche, se mêlent, s’assemble, ce caresse lentement, en un baiser très tendre.

Après ce tendre échange, nous nous séparons, reprenant lentement notre souffle.

Nous nous sourions, puis retournons chacun dans notre bureau respectif.