Point de vue de Kamui :

Une fois devant la voiture, Aya nous regarde avec de gros yeux, ronds comme des soucoupes, puis elle sourit, j’ouvre la voiture, Andreï me regarde bizarrement, j’lui demande donc ce qu’il y a !

-          C’est vraiment ta voiture ?! me demande t-il étonné.

-          Oui, c’est vraiment ma voiture, une 207 CC équipé tuning avec équipement drift ! lui répondis-je en riant légèrement.

-          Ça à du couté une fortune à tes parents tout ça ! me dit-il.

-          Non, mes parents n’ont rien déboursés, ce sont 2 vieux grip sous qui ont honte de leur « Pd » de fils et qui espère secrètement qu’il revienne a la raison et ce marie avec l’une des filles de leur amis ! dis-je sur un ton d’énervement.

Aya me regarde et me prend la main, je lui souris en lui disant que tout va bien.

-          Ouai, c’est ce que tu dis toujours Kam, alors qu’en vérité, ça va pas ! me dit-elle0.

-          Arrête, je vais vraiment bien Aya ! lui affirmais-je.

-          OK ! bon on rentre, c’est ton tour de faire la cuisine, et tu as promis à Yumi un super diner pour ce soir ! me rappelle-t-elle.

Andreï regarde Aya d’un air interrogateur, elle lui explique donc :

-          Yumi est ma petite sœur de 8 ans, et étant donner que Kamui vie chez nous pour 2 mois encore, et que c’est un véritable cordon bleu, il nous a promis de préparer les diner tout les soirs et de m’emmener à l’école, etc.…etc.…

-          Kamui vie chez vous, comment ça ? demande Andreï en me dévisageant.

Je le regarde et lui répond en souriant :

-          Oui, je vie chez les Osaki pour 2 mois, le temps que mes coincés de grands-parents maternel seront chez mes parents, et après, je vivrais seul, je cherche déjà des apparts’ en vente !

-          En vente, t’as gagné au loto ?! me demande t-il.

-          Oui, en vente, et non, je n’ai pas gagné au loto, mes grands-parents paternels m’ont tout légués lorsqu’ils sont morts il y a 3 ans, mon homosexualité ne les a pas dérangé, ils m’ont toujours adorés, enfin bref, avec l’héritage, j’ai largement de quoi m’acheté un appart’, le mobilier et refaire la déco, et même en faisant ça, il m’en resterait encore ! lui expliquais-je.

-          Oh, et bien, je connais quelque personne dans l’immobilier, je peux t’aider si tu veux ! me propose-t-il.

-          Avec plaisir ! dis-je en souriant.

Aya propose à Andreï de diner avec nous, en lui assurant que ses parents seront ravi d’avoir un invité, c’est donc avec un sourire qu’il accepte et que nous montant dans la voiture, j’démarre et commence à rouler.

-          Surtout Kam, tu roules doucement, pas comme d’habitude, je doute que Mr Sidorov soit habitué ! me sermonne Aya.

-          Mais oui, t’inquiète Aya pas de drift et pas de p’tit coup de NOS, je sais ! lui dis-je lui adressant un sourire dans le rétroviseur.

-          Du drift et du Nos, c’est quoi vos truc au juste ? demande Andreï.

Je regarde Andreï qui est sur le siège passager et lui dis que je lui ferais une démonstration dans la soirée.

Nous arrivons chez Aya, John et Yumi sont là, Ina la mère d’Aya est allé faire les courses pour la semaine.

30 minutes plus tard, Ina rentre des courses, et toute la petite famille aide au rangement, pendant que John et Andreï discutent au salon, et moi qui file prendre une douche en vitesse, j’en ressort 10 minutes plus tard, lavé, habillé, coiffé et parfumé pour sortir.

J’descends et prépare le dîner, un plat Russe en l’honneur de notre inviter.

1h après, le repas est prêt et nous passons à table, mon plat fait l’unanimité et Andreï à l’air ravi !

Après le diner, Aya m’observe plus longuement et dit :

-          Dit donc Kam, tu vas quelque par ce soir ou je rêve !

-          Non, tu ne rêve pas, y a une race sur la route 66, pourquoi ? demandais-je innocemment.

-          Bin… j’peux venir ? demande-t-elle les yeux brillants.

-          Aya, t’as déjà la trouille quand je roule à 60 km/h au lieu de 50, alors à plus de 190, tu vas être collé au siège ! dis-je limite explosé de rire.

-          Dis seulement que tu veux ne pas m’emmener au lieu de baratiner ! me dit-elle avec un air offusquée.

John et Andreï qui discutaient ce sont arrêter et ont suivi la scène, John me donne raison, et Andreï, lui ne dit rien et attend le dénouement de l’affaire, quand à Aya, elle lance indignée :

-          Mais papa, il va ce tuer avec ses courses si j’y vais pas, il roule deux fois plus vite !

-          En même temps, rouler vite c’est le but ! lançais-je ironiquement tout en prenant mes clés de voiture. Mais bon, si tu veux venir, viens !

Les trois me regardent les yeux ronds comme des billes, et je continue :

-          Andreï, si tu veux savoir ce qu’est du drift, accompagne nous, sinon, j’peux te raccompagner avant.

-          Ok, je viens ! dit-il souriant.

-          Ça fait un moment que je ne t’ais pas vu sur une course Kamui, donc je viens aussi ! dit-alors John en me faisant un grand sourire.

Sur ces mots, Andreï et Aya emboitent le pas derrière John et moi, nous montons dans ma voiture, et direction la route 66.

Arrivé à l’emplacement de la race, nous descendons de voiture, je salue mes connaissances, et l’organisateur vient me voir et me prends dans ses bras, j’lui souris et dis :

-          Alors Jorel, toujours aussi classe tes races !

-          Ça tu l’as dis Kamui ! me dit-il, il ouvre la bouche pour reprendre la parole, mais je le coupe :

-          Ouai, j’suis là pour être participant avant que tu ne le demande !

-          Waouh, Kamui est dans la place ! clame t-il haut et fort.

Les autres racers viennent tous vers nous, on ce connais presque tous, on s’enlace, on ce sert la main, enfin bref on ce dit bonjour !

-          Ok Kamui, t’es prêt, c’est la course à 30 000 celle qui vient, tu connais les règles ?! me dit Jorel en empochant les 5000 $ que je lui tends.

-          J’suis fin prêt, prépare le pognon ! lui lançais-je en montant dans ma voiture.

Andreï et Aya qui jusque là regardaient la course précédente me dévisage d’un p’tit air inquiet, mais j’leurs souris et leur fait un p’tit clin d’œil, John lui est surexcité et m’encourage à plein poumon.

La course commence, je m’élance sur la route, et les 1^ers drifts commencent, 2 voitures ce retrouvent éjecté de la route, moi j’continue à allure vive, je dépasse les 180 km/h, 5^ème drift réussi, une voiture me colle le train, j’accélère encore un peu et atteint les 190 km/h.

J’ai drifter tout les virages, il ne reste que la tête d’épingle qui marque la dernière ligne droite avant l’arrivée, la bagnole de tout à l’heure revient à la charge, j’la laisse faire, dans la tête d’épingle, j’la dégage de mon champs, et la double, mon drift est parfait, dernière ligne droite, un p’tit coup de NOS pour le tremplin spécialement installé pour cette course ci, et ligne d’arrivé.

Jorel déboule et les autres concurrents aussi, il sourit de toutes ses dents et dit :

-          J’en connais 2 qui viennent de ce faire un maximum de pognon en 30 minutes de race ! Tout en disant ça, on se tourne vers John, qui me fait un grand sourire et me lance :

-          Parier sur toi m’apporte à chaque fois une belle prise dans mon porte feuille !

-          Ouai, je sais ! dis-je en prenant les liasses de billets que me tends Jorel en déclarant :

-          C’est toujours un plaisir de te voir concourir Kamui, t’es vraiment le roi de la glisse !

Il me tend un verre de vodka, on trinque, et cul-sec !

Andreï sourit en me disant qu’apparemment, il a encore beaucoup de choses à découvrir sur moi.

-          Oui, c’est sur, mais je tiens à précisé que aucun autre de mes petits amis ne m’ont vu drifter, a part celui qui m’a appris bien sur ! lui dis-je.

-          Oh, alors j’suis ton petit-ami officiel ?! me demande t-il tout sourire.

-          Oui, enfin, si tu veux bien me supporté !dis-je moi-même très souriant.

Andreï s’approche un peu plus, me prends par la taille et m’embrasse langoureusement…

Il est tard, je dépose Andreï devant sa voiture, il m’embrasse une dernière fois pour ensuite démarrer son véhicule et partir.

Je prends ensuite la route pour rentrer en compagnie de John et Aya, à notre arrivé, je vais me débarbouillé un peu et file me coucher.